APERDYNE LE FILM - SAISON 1
LE TRIPTYQUE DE LA GUÉRISON
Si la guérison peut être miraculeuse, c’est alors que Dieu peut guérir, car il est le seul à avoir accès à nos âmes. En matière de santé, les troubles dus au subconscient, à qui l’âme est connectée, sont nombreux. D’ailleurs, s’ils n’existaient pas, bien des maladies dans le monde ne nous concerneraient pas. Mais alors, si Dieu peut nous guérir pour ce qui est en rapport avec le subconscient, qu’en est-il pour le reste ? Comme il est impossible de prétendre ce qui est du ressort du subconscient, pour le reste, il en est de même. Et que par conséquent toute affirmation représente un danger. Il faut être prudent, car identifier ce qui revient à Dieu de guérir, peut pousser à ne s’en remettre qu’à Dieu. De nombreux morts chaque année sont dus à des croyances erronées, celles des victimes de la foi refusant de se soigner, parce qu’elles pensent que Dieu peut tout.
Mais croire fermement en Dieu ne protège pas de la mort, autrement, Jésus serait toujours parmi nous. Un dieu qui peut tout est une idée reçue chez le croyant. Elle est véhiculée depuis toujours. Depuis l’invention des dieux, même. Cependant, jamais chassé des esprits, car elle représente l’espoir d’un dieu omniscient et surtout omnipotent. Jésus lui-même ne nous dit pas quelle est la portée du pouvoir de Dieu, parce qu’implicitement, il la considère comme étant omnipotente également. Et c’est d’ailleurs bien sur la croix, à l’article de la mort, qu’il s’interroge quant à l’équanimité de Dieu à son égard et qu’il ne comprend pas. Mais c’est parce que Dieu dépasse de très loin notre simple existence sur terre, ce ne sont pas nos corps qui l’intéresse, mais nos âmes. Et le malheur du croyant serait de penser que cela puisse être le contraire.
Alors, il est évident qu’instruire à un dieu qui ne peut pas tout, oblige à en donner les raisons, celles qui défient l’entendement et qui potentiellement réduisent l’intérêt de Dieu pour l’Homme. Ce qui au temps de Jésus aurait été inaudible. Mais aujourd’hui encore, bien des siècles après, la doctrine n’a toujours pas évolué. Elle n’a toujours pas mis fin aux paradoxes de la foi et à l’équanimité de Dieu, qui ne trouve pas sa raison. Cela fait qu’on s’en remet à l’espoir d’une grâce, qui bien souvent ne viendra pas. Alors pour ne pas se tromper, considérez le corps plutôt comme un déchet, ce qui n’intéresse pas Dieu, et l’âme qui en résulte et qui ne meurt pas, ce qu’il faut soigner.
C’est ainsi une meilleure âme à Dieu, qu’il vous faut donner, à l’aide d’un corps sain, que l’Homme doit préserver. Donc si c’est votre corps qui importe, c’est la protection des Hommes qu’il vous faut, mais si c’est votre âme qui importe, alors Dieu est tout-puissant. Ceci fait qu’en matière de guérison, vous avez ce que votre corps répare, ce que l’Homme répare et ce que Dieu répare. Il s’agit d’un triptyque dans lequel chaque partie joue son rôle. Car une grâce de guérison ne se fait pas comme ça, instantanément, de façon miraculeuse. Il y a toujours les facultés qu’a le corps de guérir, qui entre en jeu, la part de ce que votre corps répare dans ce triptyque. Mais aussi la part de ce que l’Homme répare, quand vous prenez un traitement par exemple ou que vous subissez un soin. Même un conseil qui vous est donné peut en faire partie. Puis, il y a la part de Dieu du triptyque, qui est celle qui agit sur nos consciences, nos décisions, les choix que Dieu met devant nous, et qui fait que nous allons vers la guérison. On comprend alors que chaque part du triptyque à une importance, dont la valeur est impossible à définir, car il change en permanence. Mais quelle importance ? L’essentiel est de savoir que Dieu y tient une part importante, sans pour autant être toute la part. Parce qu’une guérison ne peut se faire sans nous et notre temps. Il y a donc bien des formes de rémission inexpliquées qui existent, mais c’est d’abord de la volonté que l’on a de guérir. Celle qui agit de l’action de Dieu, de l’action du corps et de l’action des Hommes. Chaque part y est pour quelque chose. Il faut en conséquence donner à Dieu sa juste part, celle qui lui permet de nous guérir.
LE COMPLEXE DE L'ORACLE