APERDYNE LE FILM - SAISON 1

LE COMPLEXE DE L'ORACLE

Épisode 06 : L’atome, source du mal

L'ATOME, SOURCE DU MAL

L’idée de l’atome est née 450 ans avant Jésus-Christ. C’est le philosophe grec Leucippe et son disciple Démocrite, qui, les premiers, ont suggéré que toute matière était composée de particules infimes et invisibles à l’œil nu. Cette idée partait du principe, que l’on puisse briser un objet en fragments de plus en plus petits, jusqu’au moment où l’on atteint le plus petit morceau de matière qu’il est possible de casser. Démocrite appela cette partie ultime « atomes », qui signifie : qu’on ne peut pas couper ! Mais cette idée était impossible à démontrer à l’époque. Et si ce n’était pas le cas, alors on ne pourrait faire aucune différence entre l’immensité de l’univers et un simple grain de sable, tous deux contenant une infinité de mondes. Ce qui semblait absurde. Plus tard, Aristote proposa donc, que la matière était composée de quatre éléments : l’eau, l’air, la terre et le feu. Et c’est cette conception qui prévalait du temps de Jésus et perdura jusqu’au début du XIXe siècle.

 

L’humanité a fait des progrès considérables dans la connaissance de la matière et a largement démontré le caractère dualiste qui règne déjà au niveau le plus ultime. Les atomes s’attirent et se repoussent selon des règles, formant ainsi la matière. En s’associant, les atomes forment des molécules grâce à des liaisons chimiques. Cela est dû aux électrons et à leur organisation. Les électrons s’agitent sans arrêt, ils passent d’un atome à l’autre, reviennent avec un ami, puis repartent ailleurs. De véritables missionnaires en recherche d’association, en quelque sorte… Cependant, tous les atomes ne peuvent s’assembler. Et lorsqu’ils le font, ce n’est pas n’importe comment, il y a des règles à respecter. Le but de tout atome est d’atteindre la stabilité, l’équilibre, et tout se répercute jusqu’à notre niveau : le niveau macroscopique. Cette dualité universelle est ce qui fait que le monde existe, où les forces en présence sont strictement égales. Et si l’on extrapole jusqu’à l’Homme, alors cette dualité fait qu’il y a autant de bien que de mal. Si ce n’était pas le cas, que serait un monde empli que de bien ou que de mal ? Un paradoxe, d’où il serait impossible d’évaluer la moindre variation, d’un, «un peu moins bien» ou d’un, «un peu moins mal». Car à partir de quand finit le bien et où commence le mal ? Impossible à quantifier, puisqu’il ne s’agit que d’une idéologie individuelle. Il y a juste ce qui nous convient, et ce qui ne nous convient pas… Puis, que dire de la flore et la faune, sont-elles concernées par le bien et le mal ? Eh bien pas du point de vue de Jésus, qui nous enseigne que cela n’appartient qu’à l’Homme.

LE COMPLEXE DE L'ORACLE

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