APERDYNE - TOME 3 - L'ÉCLECTIQUE DU RÉEL

APERDYNE : Tome 3 - L'éclectique du réel

APERDYNE : Tome 3

La science qui a découvert que notre monde a eu un commencement, tente d’en expliquer l’évolution avec de la théorie du big bang. Cependant, celle-ci nous apprend que la construction de la matière n’a pu se faire qu'à partir de constantes bien précises. On en déduit alors, que l'existence de la vie ne peut être que le résultat d’une conception antérieure à l’apparition du big bang. Pour le croyant tout ceci ne peut être que le fait de Dieu, pour les autres, c'est l’incompréhension la plus totale. En tout cas, si la matière est déterminée dans sa conception, le hasard n’a plus sa place dans l’apparition de la vie. Et les recherches le démontrent, les réglages de l’univers sont tels, que l’émergence de la vie du fait du hasard, est hautement improbable. On comprend alors que c’est l’univers lui-même qui est conçu pour la vie. Et si c’est bien le cas, les choses prennent une tout autre tournure, où l’origine de l’univers part d’une volonté qui est d’arriver à la conscience. Donc s’il est utile de comprendre l’origine de la matière, le pourquoi ne peut plus être éludé et nous oblige à la métaphysique. Celle qui donne la raison de Dieu. Alors, ce qui a conçu la mécanique du monde a-t-il une conscience et une intention, ou bien notre monde est-il juste une finalité qui tant vers la conscience ? Répondre à la question détermine alors notre appartenance à ce qui nous engendre ou pas. Autrement dit, Dieu est-il une intelligence dont nous sommes le résultat, ou bien sommes-nous juste un élément de Dieu ? Pour répondre à la question, l’existence de l’âme devient alors centrale et fait partie de la démonstration nécessaire, car elle donne à notre réalité sa raison. Mais l’âme, peut-elle être démontrée ? Et en quoi peut-elle jouer un rôle dans l’existence de notre monde ? Pour cela, il faut construire une cosmogonie qui ne s’attache plus à démontrer la formation de la matière uniquement, mais y introduire la raison qu'à la matière d’exister également. Cela change alors la forme de notre monde, qui passe d’un continuum physique dans sa globalité, à un compendium transcendantal et décohérent, qui oblige au regard totalement désincarné sur la question. Dans ce livre une exploration est faite alors, où l’âme fait partie intégrante de l’univers, justifiant la voie que prend la force qui fait notre monde.