APERDYNE LE FILM - SAISON 1
L'ÂME ATOMIQUE
Mais en physique, l’idée d’une âme s’oppose pour l’instant à la théorie quantique des champs et l’existence d’une âme obligerait à revoir toute la physique actuelle. Celle d’une physique où une collection de particules et forces spirituelles interagiraient avec les atomes, ce qui n’a pas été détecté dans des expériences existantes. Car la mécanique quantique pose le principe d’une superposition en tant qu’état normal de la matière. Un même état quantique peut posséder plusieurs valeurs pour une certaine quantité observable (spin, position, quantité de mouvement, etc.). Ainsi, pour effondrer la fonction d’onde et obtenir un résultat déterminé, certaines mesures exigent une observation par un esprit conscient. On parle alors d’effondrement ou de décohérence de la fonction d’onde quantique, pour tenter de décrire ce qui se passe. Car la mesure amène, on ne sait trop comment, l’onde quantique, qui en général admet plusieurs positions et vitesses, à s’effondrer de manière indéterminée vers des valeurs définitives. Et dans ce cas, un cerveau matériel devrait aussi se trouver dans un état indéterminé pour obtenir ce résultat. Alors comment un cerveau pourrait-il produire un résultat déterminé ? Cela présente une difficulté conceptuelle à la mécanique quantique, pour être logiquement cohérente. Et donc certains soutiennent que quelque chose d’immatériel permettrait que cette observation se fasse, cela serait la façon dont une âme pourrait interagir avec le corps. Mais il n’y a bien sûr pas d’indices pour démontrer de tels processus au sein des fonctions cérébrales et l’idée d’une âme cartésienne en physique quantique ne repose sur rien. On comprend alors que la question n’intéresse pas vraiment la physique.
Mais la théorie quantique des champs, est-elle le fondement de tout ce qui existe ? Non, et il n’est pas nécessaire d’y trouver une particule de l’âme, pour faire que l’âme existe. Si l’âme est utile à Dieu, alors l’information qu’il a de nos vies peut constituer cette âme. Inutile d’y chercher quelque chose d’autre que la vie, nos corps et la conscience qui en émane. L’intention qu’a la matière à se mouvoir peut ainsi constituer la connexion possible que Dieu peut avoir sur le vivant. Et la conscience que peut avoir une forme de vie de l’existence de Dieu, la transmission d’une information utile à Dieu. L’information transmise fait qu’après la mort, persiste ce que l’on a été, dans une autre réalité ; qui n’est pas celle que l’on connait, mais qui est celle qui permet que l’univers existe et dont fait partie l’âme également. Après la mort de notre corps physique, si l’âme ne peut plus interagir avec notre monde, elle persiste néanmoins dans le monde d’où elle vient : notre au-delà. Un au-delà qui formalise, avec l’information issue de notre conscience, quelque chose d’autre, que l’on peut qualifier de vie après la mort ; qui s’appuie sur d’autres critères de réalité, une autre mécanique que celle de notre univers physique. Il n’est de ce fait pas utile de considérer l’âme comme la cause vitale chez le vivant en tant que tel, comme une entité de notre monde. Elle n’est pas cette chose qui monte au ciel après la mort. C’est l’existence de l’univers lui-même qui en est la véritable cause, par sa capacité à transcender ce qui tient de notre réalité, vers ce qui tient d’une autre. On peut alors considérer le vivant plutôt comme étant conçu pour qu’existe l’âme dans notre réalité.
De là, notre notion de l’âme change et l’on devrait plutôt la nommer autrement. Mais à part « dieu », y a-t-il un mot qui désigne à la fois ce qui appartient à notre monde et qui ne lui appartient pas, sans tomber dans la sotériologie ? On s’en tiendra alors à supposer que tout ce qui est vivant, et la matière même en soi, est conçu pour cela. Ce qui ne veut pas dire qu’une pierre possède une âme, mais que ce qui la constitue permet l’âme. On va dire de préférence que la pierre ne permet pas une âme fonctionnelle. À l’image d’une ampoule et d’un interrupteur qui n’aurait pas de fil pour les relier. Une âme fonctionnelle doit appartenir à une structure vivante. Ce qui n’est pas le cas d’une pierre, car elle ne possède pas l’intention du mouvement (le fil en question qui relie l’ampoule). Une âme fonctionnelle n’appartient donc qu’au vivant, insectes, plantes, animaux, etc. Mais avoir une âme fonctionnelle ne veut pas dire qu’elle est utile à Dieu. À l’image d’un interrupteur relié à l’ampoule par un fil, qui n’aurait pas la source électrique pour que cela fonctionne. Pour être utile à Dieu, il faudrait que la plante ou bien le chien soit conscient de l’existence de Dieu (notre source électrique), ce qui au premier abord n’appartient qu’à l’Homme sur terre. Prendre conscience de l’existence de Dieu permet alors à l’âme de fonctionner ou de s’activer, à l’image de l’ampoule qui reçoit le courant. L’âme n’est ainsi pas à chercher dans les tréfonds du cerveau ou ailleurs. Elle n’existe pas en tant qu’entité. Elle est un effet de ce qui nous structure. L’âme, c’est l’atome qui permet la vie et qui donne à la conscience de transmettre une information utile à Dieu. En conséquence, l’Homme n’est pas un choix de Dieu, c’est l’évolution permettant de prendre conscience que Dieu existe, qui fait ce choix…
Mais qu’est-ce qui fait que la matière possède l’intention du mouvement, comment en émerge le vivant ? Car c’est ce que l’on n’explique pas malgré nos tentatives de créer la vie en laboratoire. Pour la science, la théorie de l’évolution explique bien des choses, mais persiste cependant deux inconnues. Qu’est-ce qui fait que l’on passe de l’animal à l’homme ? et comment passe-t-on de l’atome à la première cellule, qui est notre point de départ ? Malgré tout notre savoir, cela reste des inconnues que les créationnistes attribuent à Dieu. Alors si nul ne peut définir ce qu’est Dieu, un au-delà transcendant peut être une possibilité pour y répondre. Si l’on part du principe que le vivant possède une âme, donc un être vivant, conscient d’une origine à son être, peut très bien être celui qui sort de sa condition animale. Car c’est notre conscience des choses qui fait la vraie différence. Et l’on en sait suffisamment sur l’évolution de l’homme, pour savoir qu’il a tout pour ça. Un long processus qui a transformé sa condition petit à petit et non un événement particulier procédant à un changement radical. Il n’est alors pas possible d’attribuer à tel ou tel de nos ancêtres le point de départ de la condition humaine. Il y a juste une condition physiologique dans notre branche du vivant plus favorable à développer une âme, si celle-ci est un principe voulu par notre réalité. Dans ces conditions, la théorie de l’évolution serait la bonne, sans pour autant pouvoir définir ce qui fait notre singularité. Reste à comprendre ce qui peut bien donner à la matière l’intention de se mouvoir, pour arriver à la première cellule. Car si l’on comprend de quoi elle est composée, cela ne nous donne pas à savoir comment de ses composants émerge la volonté de se répliquer pour former la vie.
La mécanique quantique nous enseigne que la matière est constituée d’atomes, partie ultime, organisée mécaniquement de particules élémentaires. L’atome est symboliquement représenté à l’image d’un système planétaire, avec des électrons qui tournent et qui s’agitent autour d’un noyau. Avec cette vision, qui n’est pas la réalité, mais qui représente bien les valeurs qui existent au sein de l’atome, les choses nous sont plus facilement compréhensibles. On se les représente comme ce que l’on connait en trois dimensions, elles sont de notre intuition et nous permettent de les étudier et de les mesurer. Cependant, avec la relativité d’Einstein, on apprend qu’une particule est également une onde. Et là, c’est déjà beaucoup moins intuitif. Car pour un être humain, une particule, c’est plutôt du solide, comme une petite bille (un corpuscule) se trouvant à un endroit précis.
Cette notion de dualité onde-corpuscule vient du fait qu’habituellement, on associe une onde plutôt comme une vague à la surface de l’eau et un corpuscule plutôt comme une bille. Mais notre intuition nous fait dire que ces deux choses sont très différentes, elles ne peuvent caractériser un même objet. Pour nous, c’est ou l’un ou l’autre, mais pas les deux en même temps. Or, les expériences et les observations de physique quantique montrent que ces deux propriétés, apparemment opposées, existent bien quand il s’agit de particules. Mais en fait, c’est plus une manière de voir les choses que les choses en elle-même. C’est le terme dualité, qui n’est pas approprié, car il est contradictoire, laissant penser qu’il existe deux choses différentes, alors qu’il s’agit de l’unification des deux, l’aspect ondulatoire et l’aspect corpusculaire. On ne peut donc pas dire que la lumière est à la fois une onde et un corpuscule, elle n’est ni l’un ni l’autre en fait. C’est parce qu’il n’existe pas dans notre monde habituel quelque chose qui soit les deux que nous pensons que les objets quantiques le sont. Il n’existe alors pas de mot qui puisse décrire cela de façon intuitive pour nous, si ce n’est le mot « quanton » proposé par certains physiciens. Mais de nos jours, on préfère parler de « principe d’indétermination », car cela tient davantage à la nature même des particules, le mot quanton lui ayant le même sens que, corpuscule.
Cette difficulté que l’on a, de conceptualiser la dualité onde-corpuscule, est normale. Puisque nous sommes le produit d’une évolution, la conscience que nous avons des choses, se situe à une échelle (macroscopique) qui est différente de celle qui nous constitue (microscopique). Et à notre échelle, ce que l’on ressent et que l’on prend conscience, sont en partie dus à des effets de la réalité, et non pas juste la réalité, parce que la réalité est une construction. C’est un peu comme si notre conscience voyait le monde vu d’un avion et que notre compréhension de ce monde, nous le cherchions au niveau du sol. Il y a une différence d’échelle qui force notre conscience. On peut imaginer également la conscience du monde, qu’à une fourmi marchant sur le sol, le moindre grain de sable compose pour elle, une vision du monde bien différente de la nôtre. Lorsqu’on s’élève, un chemin de sable pour nous prend un tout autre réalisme, disparaissant dans ses détails, pour prendre un effet de quelque chose de plus uniforme, nous ne percevons plus l’entassement des grains de sable.
À l’échelle macroscopique, il en est de même, la matière constitue un effet d’une constitution sous-jacente, d’une échelle inférieure. Mais pas seulement, car l’espace et le temps sont aussi des effets d’échelles sous-jacentes. L’espace et le temps nous semblent bien réels, sans pouvoir en expliquer la cause. C’est parce qu’ils sont issus d’une construction, qui part en deçà de l’atome, produisant leur effet jusqu’à nous. L’espace et le temps sont issus des atomes, mais aussi d’une mécanique plus profonde, celle de l’énergie. C’est comme si l’on voulait expliquer les grains de sable que l’on soupçonne vu d’avion, en se posant sur le sol ; et considérer qu’ils en sont la raison ultime, ignorant qu’ils sont faits d’atomes. Pour la matière avec l’atome, c’est la même chose. Le chemin de sable vu d’avion prend une tout autre nature lorsqu’on s’en approche. Et notre conscience, qui n’est pas faite pour comprendre cette nature granuleuse, s’achoppe immanquablement à cette réalité. Mais l’avion de notre conscience, n’est pas fait pour sonder toutes les échelles de réalité, car la matière, ce qui nous constitue, ne peut sonder au-delà de ce qui la constitue. C’est pour ça que les particules élémentaires, nous semble être la raison ultime de tout ce qui existe.
La fonction d’onde qui permet la formation des particules se propage dans le vide. Mais si le vide n’est « rien », comment une onde peut-elle exister ou se former et se propager ? Il est évident que le vide n’est donc pas « rien » et que ce sont justement les fluctuations du vide qui permettent la propagation des ondes. Mais comment le vide qui nous parait être « rien » peut-il avoir des fluctuations ? C’est parce que le vide nous est perçu comme un effet. Entre les atomes, et ce qui permet la mécanique des atomes, il y a une transition, une décohérence, qui change la nature des choses, qui fait que nous n’avons que la perception de quelque chose, comme étant vide. Ce n’est pas facile à concevoir, parce que la différence d’échelle est conséquente et insondable, car à ce niveau, on ne parle plus de matière, mais tout au plus d’énergie du vide, ce qui ne veut pas dire grand-chose…
L’espace, le temps et l’énergie viennent en partie de là. Mais pas seulement, car l’atome a son temps propre et l’atome participe au caractère de l’espace également. Pour nous, l’univers n’a pas de temps global, de même, un espace global n’est pas défini, n’ayant pas de bord ou de limite. Ce n’est pas simple à envisager, mais c’est parce que la quantité d’espace et le temps sont le fruit de la quantité des interactions de l’énergie, qui existe au sein de l’univers. Pour simplifier en partie et comprendre cette idée, c’est comme si l’espace et le temps étaient fonction du nombre d’atomes existant dans l’univers et la façon dont ils s’assemblent…
Il n’est donc pas utile de chercher une grande horloge au temps, de même, il n’est pas utile de chercher une forme à l’espace, car ces deux choses n’existent pas pour nous, pour « l’entité univers ». Pour ajouter à la difficulté, l’existence d’une âme suppose la conservation du passé, qui, lui, impose une transcendance entre notre réalité et l’au-delà. Nous sommes de la matière, issue d’interactions d’ondes, qui formalisent des particules d’énergie, issues d’une mécanique sous-jacente, qui leur donnent les propriétés qu’il faut pour que nous paraissent notre réalité. Tout ce qui nous parait réel découle en fait de ce qui nous échappe. Et prendre conscience de cela, c’est comprendre que l’au-delà est bien une réalité qui fait la nôtre.
Pour reprendre l’analogie des couches d’oignons, c’est comme si la couche au cœur de l’oignon (la matière) tirait son existence de la couche précédente (les atomes). Eux-mêmes de la précédente (ce qui permet à l’énergie son caractère corpusculaire), etc. Le cœur de l’oignon est issu d’une transcendance dont les couches successives de natures différentes participent à la construction d’un résultat, qu’est le cœur. Entre les couches, il y a une zone de transition, qui fait que le cœur conscient ne peut y voir quelque chose de distinct, mais juste un effet qui participe à ce qu’il est. Si l’idée de notre réalité issue d’un processus transcendant est la bonne, alors l’idée d’une intelligence à l’origine de cela a toute sa place. Et l’idée d’une âme participant à cette dernière ou bien communiquant avec celle-ci est parfaitement réaliste et sensée.
On peut aussi voir Dieu comme étant l’oignon dans son entier et le cœur de l’oignon, notre univers. Dieu ne peut donc pas se substituer à ce qu’il serait : un ensemble de couches et non une couche en particulier. Alors si Dieu ne peut pas être au cœur de l’oignon en tant que tel, un être humain peut être la relation qu’à Dieu avec ce cœur. Cela suppose que notre monde (le cœur de l’oignon) soit issu d’une transcendance externe à notre monde et que Dieu, s’il est transcendant, ne peut faire partie de notre monde en tant qu’entité propre. Cette conception est compatible avec le panenthéisme, où Dieu existe et interpénètre toutes les parties de la nature, tout en se déployant au-delà. Dieu et notre monde étant ontologiquement différents, Dieu est la force qui anime notre réalité et notre réalité, la partie manifeste de Dieu. Notre univers est au cœur même de Dieu, qui lui se diffuse en chaque partie de l’univers qui se trouve en lui.
Alors l’âme peut nous paraitre comme étant juste une vue de l’esprit, une invention des Hommes ignorants. Mais toutes les inventions de l’Homme nous sont dictées par la nature, que l’on en ait conscience ou pas. Nature qui prend sa source au commencement de l’univers. Et tel le fleuve qui émane du ruisseau, elle donne à l’Homme une vérité qui grandit par son histoire, suivant les méandres de son rejet ou de son acceptation. L’âme est une idée que nous donne la nature, par l’intuition qui coule au sein de notre compréhension. Elle a sa raison d’être et peut être le facteur caché dans l’océan de ce que l’on ne soupçonne pas encore. Cependant, j’aime bien cette image de l’âme, que l’on peut raconter aux enfants pour qu’ils s’en fassent une idée. Où notre univers serait la terre nourricière de Dieu. À la surface se trouve son jardin, où poussent des arbres, dont les racines qui plongent au plus profond seraient nos âmes, qui nourrissent les arbres de Dieu pour en faire des fleurs et des fruits. La conscience, l’engrais dont nos âmes ont besoin pour grandir, afin de donner quelque chose de meilleur à l’au-delà.
L’atome serait alors la porte ouverte sur cet au-delà, le passage qui permet que se maintienne le monde que l’on connait, formé par celui que l’on ne connait pas. Il est ainsi la machine qui traduit le mouvement qui nous vient d’ailleurs par la réplication de son modèle. Si pour nous, il est un corpuscule d’on ne sait quoi, la vérité pourrait être bien plus folle, celle de transmettre une intention permettant la réplication. Car c’est bien ce que l’on constate avec le vivant, sans pouvoir en expliquer la cause.
Et l’on peut alors constater que tout dans l’univers fonctionne sur ce modèle, qu’est la réplication. Parce que les choses sont cycliques à toutes les échelles pour forcer celle-ci. Il n’y a bien qu’un seul modèle sur lequel est basé notre monde et l’espace lui-même est surement concerné, ce qui permettrait la conservation du passé nécessaire à l’existence de notre âme. Ceci fait, que l’âme choisit en la matière qui s’assemble, la condition « répliquante » la plus favorable à son émergence. Ignorant la moins favorable, reléguée à sa condition d’inerte.
On comprend alors que recréer la vie en laboratoire ne sera jamais possible, quand bien même, nous connaitrions les éléments qui composent une cellule. Car l’âme ne se divise pas. On ne peut partir d’éléments censés composer la vie, puis les mettre en situation qui prévalait à l’origine sur terre, pour voir ce qu’il en ressort. Parce que l’âme fait son chemin dans la matière en partant de l’atome, en toute intelligence, elle choisit ce qui la fait grandir par la réplication. À l’image de la racine d’un arbre qui fait son chemin en terre, en toute intelligence pour y trouver sa ressource. La graine qui nous semble inerte et qui peut le rester des milliers d’années, devient vivante lorsque les conditions deviennent favorables. On la plante en terre et on y déverse de l’eau. C’est extraordinaire, mais elle sait alors qu’elle se trouve dans un milieu qui permet sa réplication et devient vivante. Eh bien ce principe existe dès le premier atome. Il comporte en lui, comme la graine, l’intelligence qu’il faut pour accomplir cette intention. Une intention qui grandit et qui se réplique à toutes les étapes qui mène à la cellule, qui elle-même contient ce principe. Ce n’est donc pas de fragment de matière que peut naitre ce principe, fragment qu’il suffirait de mélanger. Car le principe de réplication est une mémoire de cette intention, celle qui nous échappe et qu’on ne peut reproduire, parce qu’il faudrait pouvoir mettre l’univers dans un bocal pour recréer la vie. La nature est vraiment bien faite, et elle l’est tellement que sa magnificence forcera l’humanité à admettre, devant la puissance qui est devant elle, cette impérieuse omniprésence de l’âme…
LE COMPLEXE DE L'ORACLE