APERDYNE LE FILM - SAISON 1
JÉSUS NOUS INSTRUIT À L'AMOUR DE DIEU
Le monde a bien changé en deux millénaires, comme chacun sait. Et si le progrès a forgé nos consciences au fil du temps, notre rapport à la nature a fortement évolué aussi depuis l’aube de l’humanité. Parce qu’il y a ce que l’on croit et il y a ce que l’on sait. Notre conscience change donc à mesure de ce que l’on sait, modifiant ainsi ce que l’on croit. Puis de la même manière, dans 2000 ans, les choses seront très différentes également. Alors qu’en est-il exactement notre savoir ? Vaut-il mieux que ce qui prévalait jadis ? Est-ce que tout ce que l’on croyait autrefois est devenu obsolète ou à remettre en question ? La science, nous a-t-elle donné raison sur notre rapport à la nature ? Parce que les dommages incessants infligés à la faune et la flore nous font douter chaque jour, on est en droit de s’interroger. Et l’on commence à prendre conscience, que peut-être ce que l’on sait, est une voie possible vers plus de destruction.
Alors quel regard aura l’humanité sur ce qu’on fait leurs prédécesseurs, dans le futur ? Comment serons-nous jugés, du point de vue d’une humanité radicalement différente ? Comme des irresponsables ignares, d’une brutalité sans commune mesure ? Probablement, car nous le faisons déjà envers nos aïeux. Et si l’on en juge par la mobilisation grandissante, d’un retour à une certaine forme de pureté qui s’élève dans le monde, cela en dit long… Du coup, l’état d’esprit des anciens perdure et coalise les forces contraires, corroborant le principe inaliénable de l’équilibre universel. Car il n’y a pas de progrès, s’il est contraire aux lois de la nature !
Jésus savait cela et nous a mis en garde de maintes façons. C’est pour cela que sa préoccupation singulière était de sauver les Hommes avant qu’il ne soit trop tard. Et sachant sa présence parmi nous éphémère, a confié la délicate mission de transmettre ses préceptes à ses plus proches collaborateurs, afin que les générations successives s’emploient à ne considérer que des chemins non erratiques. L’enseignement de Jésus n’était donc pas d’éveiller nos consciences sur les raisons de notre existence. Mais bien de nous instruire, afin que nos vies ne reposent pas sur la destruction. Il nous a donné à comprendre que la révélation des mystères du monde n’est pas à la mesure du vivant et que l’unique chemin du savoir est l’amour de Dieu.
Ce que les Hommes voulaient savoir depuis toujours, Jésus leur a dit à la mesure de ce qu’il était possible d’entendre en ce temps-là. Pour cela, il s’exprimait en paraboles simples à mémoriser ; afin d’illustrer des vérités divines profondes, qu’il expliquait à ses proches, et à qui reviendrait la mission de les perpétuer. Ainsi, lorsque les disciples de Jésus lui ont demandé pourquoi il s’exprimait en paraboles ; il leur répondit : « Parce qu’il vous a été donné, à vous, de connaitre les mystères du royaume des cieux, mais qu’à eux, cela n’a pas été donné. En effet, on donnera à celui qui a et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. C’est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu’en voyant, ils ne voient pas et qu’en entendant, ils n’entendent pas et ne comprennent pas… ». Jésus nous explique que pour ceux qui avaient accepté ses vérités, il permettait de comprendre. Mais qu’il laissait dans leur aveuglement, ceux qui persistaient dans leur rejet de son message. Il faisait une distinction entre ceux qui avaient des oreilles pour entendre et ceux qui persistaient dans leur incrédulité. Ceux qui entendaient sans jamais comprendre et qui étaient toujours en train d’apprendre, sans jamais pouvoir arriver à la connaissance de la vérité. Alors, comme pour les disciples de Jésus, aujourd’hui, il semble qu’il faille faire preuve d’humilité pour connaitre les mystères du monde. Et que dans les paroles de Jésus, réside peut-être la clé pour chacun d’entre nous…
Bien sûr, notre regard sur le savoir de Jésus, aujourd’hui, peut nous paraitre comme étant juste une forme d’abnégation. Mais force est de constater que l’histoire lui a donné raison, faisant de lui quelque chose de bien vivant. Car on n’est vraiment mort, que lorsque plus personne ne pense à nous… Nonobstant les esprits démobilisateurs, imprégnés d’une acuité cérébrale illusoire. Parce qu’il n’existe pas d’intelligence supérieure chez l’Homme, c’est une idée reçue. L’histoire nous aurait donné, depuis longtemps, le spectacle hégémonique d’une élite, dont la descendance consanguine aurait créé une lignée de génies…
Ainsi, qu’est-ce qui fait que le message de Jésus peine encore à subjuguer ? C’est en partie le mal omniprésent sur terre, ce mal qu’il n’a cessé de dénoncer. Et si Dieu est amour comme il nous l’a enseigné, alors pourquoi le mal existe-t-il encore ? Dieu est-il responsable de ce mal ou non ? Cette question est certainement une des plus importantes lorsqu’on s’interroge sur l’existence de Dieu et elle précède largement la venue de Jésus sur terre. Bien avant lui, les Hommes se sont demandés, pourquoi tant de mal, devant des dieux tout-puissants ? Dieu a-t-il une responsabilité, ne serait-ce que par le laisser-faire ? Avec Jésus, l’humanité a enfin trouvé une réponse sans équivoque. Il nous enseigne que le responsable est Satan, qui pousse les Hommes à faire ce mal. Malgré tout, pourquoi Dieu laisse-t-il faire cela ? Dieu est-il impuissant contre Satan ? N’avait-il pas d’autres solutions que d’envoyer son fils pour nous prévenir du danger ?
La question du mal est une question récurrente pour l’humanité. Et Jésus a prôné l’amour de Dieu comme un rempart, comme la meilleure arme pour lutter contre ce mal et rétablir l’équilibre des forces. Et cela a fonctionné, malgré ce que l’on peut en penser. Car, que serait-il advenu de nous sans Jésus ? Un monde dans lequel n’aurait prévalu que la loi du talion ? Un monde où la réciprocité de la violence aurait été la norme ? Alors, on peut s’apitoyer en se retournant sur l’histoire, au regard des nombreuses victimes de ce principe de réciprocité. Mais quel monde aurions-nous eu, sans le garde-fou que représente l’immense force du message de Jésus ? Peut-être le chaos perpétuel, la barbarie incessante, la loi de la jungle exacerbée, la disparition de bon nombre de communautés avec leur savoir, leur culture et leur patrimoine… Ou alors, un monde formaté par des idées de plus en plus stériles… Jésus savait cela et c’est pour ça qu’il n’a jamais cherché à justifier une cause universelle au mal, cela aurait été contre-productif, un handicap à son dessein. Car son but était l’expansion de l’humanité dans la paix et non la régression par le libre arbitre.
Mais aujourd’hui, puisque son message a produit ses effets, que nous connaissons le prix de la paix et de la liberté, n’est-il pas temps de révéler l’échec de Satan et la victoire de Jésus ? Il est peut-être temps, car de trop nombreuses occasions sont données à l’humanité de s’éloigner de Dieu, bien trop asservie par la technologie, dont la progression exponentielle crée l’illusion de la toute-puissance. Puissance qui arrive à un niveau tel, qu’elle pourrait même opérer à notre disparition. Satan ne trouve donc plus sa justification à faire le mal, si le mal est dans la création de l’Homme. Création censée nous rendre heureux et qui semble pouvoir se passer de Dieu désormais. Alors maintenant, que nous avons tout pour être heureux, la seule voie possible pour nous sauver, est peut-être bien celle de démontrer l’existence de Dieu…
LE COMPLEXE DE L'ORACLE