APERDYNE LE FILM - SAISON 1

LE COMPLEXE DE L'ORACLE

Épisode 47 : Dieu à consommer sans modération

DIEU À CONSOMMER SANS MODÉRATION

La prière est très souvent utilisée pour autrui, pour un désir de changer les gens ou pour un monde meilleur. Chez certains, même, la prière pour autrui passe avant la prière pour soi-même. On prie pour ses enfants, ses proches, pour tous ceux qui représentent un attachement. On prie pour qu’il ne leur arrive rien de mauvais, pour leur guérison ou pour la nôtre lorsqu’on est concerné. Changer le monde et rester en bonne santé est le principal de nos préoccupations par la prière. Mais s’il est entendu que changer le monde n’appartient qu’à nous, Dieu peut-il alors nous gratifier d’une guérison ou de celle d’un autre ?


Comme Dieu n’agit pas sur les éléments, une prière n’a jamais fait repousser une jambe coupée. D’ailleurs, il ne viendrait à l’idée de personne de prier pour ça. Et c’est symptomatique d’une certaine limite que l’on donne à Dieu, celle du jamais vu. Mais que l’oracle nous fait pourtant espérer et qui permettrait à Dieu d’agir sur le monde au sens large du terme, un Dieu qui peut tout, à qui l’on peut tout demander. Mais Jésus lui-même, lors des nombreuses guérisons qu’il a faites, n’a jamais fait ce genre de choses. On pourrait alors douter et se demander si le pouvoir de Jésus était bien réel. Car s’il a pu redonner la vie à quelqu’un, pourquoi n’aurait-il pas pu lui redonner une jambe ? Non, c’est parce que redonner une jambe est une chose qui donnerait à Dieu d’agir sur les éléments, ce qu’il ne fait pas. Une jambe coupée n’est donc pas de l’ordre de ce que Dieu peut faire pour nous, comme tout ce qui est de l’ordre du changement des éléments. Mais vous pouvez toujours espérer une guérison, parce qu’une jambe coupée n’est pas une maladie, c’est de l’ordre de ce qui nous structure et non de ce qui est défaillant. Alors, si ce qui nous structure ne peut être commandé, que par ce qui est permis par notre structure, une jambe coupée, elle, ne vous retire pas votre âme. Celle par qui Dieu agit sur le monde. Donc si la guérison doit vous être donnée, elle ne peut passer que par votre âme et par ce que votre corps permet de commander.

 

Vous l’aurez compris, Dieu ne guérit pas tout et c’est ce qui fait que personne n’est immortel. Mais c’est parce que c’est l’âme qui importe pour Dieu et non la forme de ce qui la porte. À l’image d’un fruit que l’on consomme et non la coque. C’est alors ce qui atteint l’âme, sur laquelle s’exerce l’étendue de son action. C’est la partie qui ne meurt pas, celle qui est immortelle. C’est l’inimaginable grandeur de votre être qui participe à Dieu. Vous l’aurez compris, votre corps est juste ce qui exacerbe votre âme, le temps d’un instant, celui de votre vie. Mais à l’image des feuilles d’un arbre, qui laissent leur place à d’autres, au fil des saisons, votre corps n’a pas vocation à s’inscrire dans la durée, celle que vous pensez que Dieu pourrait vous donner. S’il en était autrement, bien des justes ne mourraient jamais, laissant la mort à quelques rares innocents, si peu nombreux que l’évolution ne trouverait plus son sens. Et quel horrible sens alors, que l’on ne trouve pas et qui doit nous faire accepter le malheur ? Mais Dieu vous permet de connaitre la vérité, en se révélant à vous par la prière. Cette vérité tue ainsi l’horrible sens de celui qui l’ignore, par celui de la complétude, qui vous retire de la vie sans regret. Alors, comme Jésus nous l’a démontré, si la mort est inéluctable et de diverses manières, il est toujours possible d’en demander à Dieu la manière.


L’âme est le fil invisible qui nous relie à Dieu par son extension et qui utilise notre subconscient pour son agissement. Et il se trouve que la liste des maladies dues à notre subconscient est importante. Ce genre de maladies peut nous affecter gravement, jusqu’à nous déstructurer dans notre corps. Heureusement, la médecine peut nous aider dans de nombreux cas, mais elle n’est souvent que palliative ; par la chimie, la chirurgie ou l’identification de certaines causes dues à notre mode de vie, dont on sait qu’elles nous nuisent… Mais bien des maladies ne trouvent pas toujours leurs causes pour notre science, souvent impuissante. Puis il y a des maux qui n’éveillent pas chez nous de raisons particulières. On s’habitue et l’on vit avec son mal. Mais cela participe à la destruction de ce qui nous structure, petit à petit, affectant notre corps, créant d’autres pathologies où il n’y a généralement que la chirurgie pour corriger cela. Et quand l’action de notre inconscient ne trouve pas sa cause, une fois notre corps déstructuré, Dieu n’agit plus.

LE COMPLEXE DE L'ORACLE

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