APERDYNE LE FILM - SAISON 1
DE TEMPS EN TEMPS
La question du temps a toujours préoccupé l’Homme. Comment un tel phénomène est-il possible ? Avec Isaac Newton, l’hypothèse d’une variable de temps absolu, nous donne à comprendre qu’il existe un temps universel. Considéré comme étant le vrai temps, celui qui est invisible à nos yeux, que l’on perçoit indirectement et non pas que l’on mesure avec nos horloges. Mais cette hypothèse est imprécise et avec l’invention des horloges atomiques, les choses changent, car leur précision nous indique que le temps varie selon le contexte.
Lorsque vous regardez quelqu’un face à vous, il vous semble que celui-ci appartient au même présent que le vôtre. Mais c’est parce que nous ne pouvons pas appréhender le temps que met la lumière pour se déplacer de l’un à l’autre. Ce temps se mesure en nanosecondes, tandis que notre cerveau ne perçoit que des dixièmes de secondes. Alors si le cerveau était plus précis, vous verriez la personne dans le passé, car on ne perçoit quelque chose, que quand la lumière qui en provient est arrivée. La notion de temps est donc intimement liée à ce que nous sommes et ce qu’il nous est possible de percevoir. Ce qui fait que le temps est un effet de ce qui constitue notre univers et non quelque chose en soi. Il s’écoule différemment selon la vitesse à laquelle on se déplace également. Plus on se déplace vite et plus le temps s’écoule lentement. La gravité y joue un rôle aussi, puisqu’il passe plus vite en altitude qu’au sol. Il n’existe ainsi pas un temps universel, au sens où Newton l’avait proposé dans son hypothèse, mais une infinité de temps. Il existe en réalité autant de temps que de lieux sur terre. Mais comme les différences ne nous sont pas perceptibles, on peut considérer que le temps est approximativement le même partout à la surface du globe.
Cela peut nous paraitre compliqué. Mais c’est parce que le temps émerge directement de ce qui est constitué dans la nature (les objets faits d’atomes) et non quelque chose de global, dû à notre univers dans son entier (l’objet univers). Donc de chaque objet dans l’univers nait un temps qui lui est propre et qui est soumis aux interactions qu’il subit. Selon sa vitesse de déplacement par rapport aux autres objets dans l’espace et selon la pression gravitationnelle qu’il subit également d’autres objets (pression gravitationnelle qui permet le mouvement des objets). Tout cela se mesure et démontre parfaitement que tout est lié dans l’univers, contrairement à ce que l’espace pourrait nous faire penser instinctivement. L’espace entre deux objets nous donne l’illusion que les choses sont parfaitement séparées, mais l’espace est juste une expression différente de l’énergie, qui permet à la matière de prendre forme.
Prenons l’exemple d’une série d’ampoules formant un rectangle. Toutes les ampoules éteintes formeraient l’espace. Lorsque l’une d’elles s’allume, un objet apparait. Un ensemble d’ampoules allumées formerait un motif ou bien une multitude d’objets. Mais la formation d’objets dans ce monde, par l’allumage de certaines ampoules, impose que d’autres soient éteintes pour pouvoir les distinguer. Car une ampoule éteinte n’est pas « rien », elle est juste éteinte. Et éteinte, elle constitue son rôle de faire apparaitre celles qui sont allumées. Parce que toutes les ampoules éteintes forment un monde sans objets, toutes les ampoules allumées forment un monde sans objets également. Deux ampoules allumées distantes sont donc reliées par des ampoules éteintes, qui leur semblent n’être « rien » (ou le vide), mais sans qui elle n’existerait pas. Dans notre réalité, il en est de même, la matière ne nous paraitrait pas exister, si l’espace ne possédait pas aussi sa propre entité.
La comparaison avec un système binaire pourrait alors nous faire imaginer que nous vivons dans un monde simulé, un peu comme dans un jeu vidéo. Mais la comparaison s’arrête là. Et il est normal que l’on puisse imaginer ce genre de choses, car tout ce que fait l’Homme est inspiré de la nature. Mais cette inspiration que l’on a est très partielle, parce que la simulation ne prend en compte qu’un résultat final, comme s’il s’agissait de produire une image. C’est juste la constatation de ce qui est visible ou de ce qui ne l’est pas. Mais l’image que produit notre nature a sa raison d’être, qui n’est pas de produire une telle image. La comparaison avec un système binaire nous donne simplement à comprendre que notre nature est faite d’un bloc, qui prend conscience grâce au temps qui nait de son expression fluctuante.
Le temps est donc un indice, qui permet l’échange d’informations de ce qui existe afin que de son interprétation puisse naitre la conscience. Encore une fois, on comprend que la mécanique qui existe entre les atomes pour émettre la lumière participe au fait qu’existe la conscience. Et cela peut faire penser naturellement à un univers qui serait constitué, à l’image d’un cerveau humain avec son complexe de neurones. Puis de là, à penser que l’univers puisse être conscient de lui-même, il n’y a qu’un pas, comme le formule certaines idéologies. Mais c’est normal, car si le cerveau existe, c’est que la nature a simplement reproduit son principe au vivant. Et c’est ce qui doit nous alerter, parce qu’on s’étonne toujours que du hasard, puisse naitre une chose incroyable comme le cerveau, d’où émanerait la conscience. Cependant, le cerveau n’est qu’un objet, une interface, qui réduit un principe qui existe à l’échelle de la réalité dans son ensemble. La conscience n’émane donc pas uniquement du cerveau, le cerveau est juste une finalité, le terminal d’un système plus vaste, qui concrétise, en entité, un système de communication avec son origine. Le cerveau ne génère de ce fait pas la conscience, il la formalise, ce qui est très différent.
Pour reprendre notre tableau d’ampoules, c’est comme si les ampoules allumées pouvaient communiquer entre elles. Une ampoule allumée génère ou reçoit une information possible (la lumière), parce qu’elle est allumée. Cette communication possible permet alors d’informer les ampoules allumées du tableau de leur existence, les unes par rapport aux autres. Information, dont le but est de se situer et de savoir quelle est la distance qui sépare une ampoule d’une autre. L’information de cette distance donne conscience de l’espace (les ampoules éteintes), aux ampoules allumées. L’indice recueilli de cette information par chaque ampoule donne alors l’effet du temps. Si vous êtes une de ces ampoules, votre notion du temps est celle que met la lumière à vous parvenir, tributaire de l’éloignement spatial : les ampoules éteintes. C’est pour ça que les deux sont liés, parce que la variation de l’espace modifie l’indice de temps perçu par la matière.
Mais pour que cela fonctionne, il faut que ce qui transmet l’information ne dépende pas totalement de l’état du milieu. C’est la raison d’être, de la limite de la vitesse de la lumière. Elle peut se réduire selon ce qu’elle trouve dans son environnement, mais elle ne peut pas augmenter au-delà d’une certaine valeur. Si ce n’était pas le cas, la conscience serait impossible, car la vitesse de la lumière pourrait prendre n’importe quelle valeur, rendant la nature parfaitement incohérente et immobile. C’est bien la possibilité d’une variation quantifiée, mais limitée, qui permet aussi le mouvement et donc l’évolution. Mais comment le hasard aurait-il pu concevoir une telle chose ? On se le demande, et la vitesse de la lumière reste constante, sans que l’on puisse expliquer pourquoi. Il faut alors envisager, une fois encore, que cela parte d’une conception qui précède le monde et non pas d’une conception faite par notre monde.
Dans notre tableau d’ampoules, la lumière des ampoules allumées ne dépend ainsi pas des liaisons électriques, que le tableau pourrait avoir pour l’allumage de celles-ci. Du point de vue d’une simulation éventuelle de notre monde, on est alors bien dans une configuration très différente. Où l’image donnée par notre nature s’ordonne elle-même, et non par une information extérieure produisant une telle image, comme dans une simulation. Dans une simulation, quelque chose décide de l’allumage des ampoules pour former une image. Dans la nature, c’est la nature elle-même qui décide de l’allumage des ampoules, selon des critères strictement établis. C’est comme si chaque ampoule s’allumait et s’éteignait selon une information qu’elle reçoit et qui lui convient. On pourrait dire des ampoules plus « intelligentes », qui possèdent un niveau de décision en tout cas. Et c’est d’ailleurs ce qui constitue l’incidence de notre libre arbitre. L’image de notre monde, qui nous apparait à mesure des interactions multiples qui existent, nous fait penser qu’il s’agit de hasard du fait d’un élan primordial. Comme un tableau d’ampoules que l’on aurait secoué, formant l’image qui en résulte. Mais pour notre nature, les règles bien définies qui s’expriment en elle, donnent une image intelligente, globale et non hasardeuse. Ce qui fait toute la différence, car les règles permettent d’atteindre un but par une image orientée, contrairement au hasard qui ne le permet pas.
C’est un peu comme si nous avions une sphère de loterie, contenant des boules et dont la sortie ne serait possible que par les boules avec un chiffre bien précis. Chiffre acquis par les boules, des interactions successives qu’elles ont entre elles. Dans la nature, il en est de même, le nombre d’atomes dans l’univers est tel, qu’il est impossible d’y voir une quelconque causalité. Mais le fait que la vie puisse en émerger, démontre que du mélange des événements, il existe des règles bien définies pour l’obtention de ce résultat. Pour la loterie, le résultat attendu se fait en un temps relativement court, car le nombre de boules est faible. Par contre, dans la nature, le gigantisme du nombre d’atomes et les conditions initiales complexes nécessaires, font que le résultat attendu se compte en milliard d’années. Si l’image de notre monde était due au hasard, la vie n’existerait tout simplement pas. Nous serions dans le cas de figure d’une sphère de loterie, qui permettrait la sortie de toutes les boules. Donc sans but, sans intérêt, sans aucun sens.
Les règles de la nature sont les ordres de construction de celle-ci, une directive ou un cahier des charges si l’on veut. Ce qui fait que si l’objectif est conditionné, l’aspect final lui ne l’est pas. C’est ce qui permet la diversité du vivant. L’Homme n’est de ce fait en rien une finalité pour la nature, c’est juste le meilleur résultat possible, tant que rien ne vient le remplacer. Et si la Terre participe également à ce meilleur résultat possible, rien ne dit qu’il n’existe pas dans l’univers, un système qui peut faire mieux, ou autrement, pour la vie consciente. La façon dont est conçu l’univers nous donne alors à comprendre que ce qui précède le monde n’a pas créé l’Homme en soi, mais que les choses ont été faites pour que son existence soit possible. Car la conscience concerne tout ce qui est vivant.
Ainsi, même si vous êtes religieux, le doute existe, parce que qui peut dire quel est le dessein de Dieu, quelle est son intention ? Personne, et même si certains s’y risquent régulièrement depuis des millénaires, l’oracle est toujours centré sur l’Homme, comme ignorant les véritables désirs de Dieu. Il faut alors être prudent et raison garder avant de définir l’Homme comme ayant une place privilégiée dans l’univers. Car il n’y a plus de raisons de croire qu’il puisse être le choix de Dieu, malgré tous ses défauts. Et c’est là que c’est intéressant, parce que cela nous fait comprendre que c’est en fait la vie consciente de Dieu qui intéresse Dieu et non une forme de vie en particulier. Ce désir de Dieu que l’oracle devrait connaitre, mais qu’il ne dit jamais… On peut donc en conclure que l’avenir de l’humanité n’est en rien garanti, par le fait de l’existence de Dieu, si l’Homme n’est pas quelque chose d’établi spécifiquement par lui. Et si vous êtes religieux, c’est bien Dieu le père qui nous met en garde, par la voix de Dieu le fils, sur notre destin de destruction possible, que Dieu n’empêchera pas. Un univers qui se construit seul, où émerge la vie, devient ainsi une volonté initiale de l’expérimentation de Dieu, cherchant à obtenir le meilleur pour lui-même, par l’évolution possible que cela permet. Il n’y a alors pas de mystérieux ordonnateur, aux commandes de son ordinateur géant, créant nos vies et décidant de notre destin.
Lorsqu’on cherche l’émergence du temps au niveau de la physique quantique, on constate qu’à toute petite échelle les choses sont indéterminées. Chaque objet quantique se trouve dans une superposition d’états différents. La position et le temps n’y sont pas définis. Un objet peut être potentiellement n’importe où et dans n’importe quel temps. Ce qui fait que notre perception les voit flous, on ne peut pas dire qu’une particule est à tel endroit ou dans un temps particulier. Cela complique les choses pour ce qui est de le formaliser par des équations mathématiques. Le seul moyen de s’en sortir est donc de se débarrasser du temps dans les équations de la physique, qui ne peut se baser que sur des rapports de probabilités et des relations entre des événements. Le temps réellement mesurable n’intervient qu’à la fin, lorsqu’un objet devient constitué et prend son sens. Car au niveau quantique, le temps n’a pas de sens, pas de flèche ou de direction, il est réversible. Pour une particule, passé, présent ou futur, c’est la même chose, parce que non défini. La flèche du temps prend sa direction lorsqu’on reconstruit nos approximations pour interpréter ce que l’on observe. Depuis longtemps, les scientifiques établissent ainsi des équations sans variables correspondant au temps.
Alors s’il n’y a pas de flèche du temps au niveau des particules, pourquoi y en a-t-il une à notre niveau ? C’est parce que le temps ne se formalise que pour un objet constitué. Le temps commence à exister avec l’existence de la matière. Lorsque deux atomes s’assemblent, l’indice de temps de chaque atome prend en compte cet assemblage. C’est la communication entre les deux atomes qui s’accorde en un même événement. Et qui dit événement dit début d’un temps, d’un instant « T ». Un atome n’a alors pas de temps défini, mais il s’accorde au temps des atomes avec lequel il s’assemble. Un objet constitué de plusieurs atomes crée ainsi un contexte de temps global propre à l’objet en question. Plusieurs objets qui communiquent entre eux créent ainsi une flèche de temps commune, mais conservent leur temps propre si besoin. C’est ce qui permet à notre univers d’avoir une histoire. Mais la direction de la flèche du temps, on ne se l’explique pas. Cela pourrait donc être dû à une autre dimension que possèderait notre univers, celle-là même qui pourrait alors conserver certains éléments de notre passé…
Vu comme ça, le fait que le temps existe est donc la preuve que les atomes communiquent entre eux. Cela peut paraitre fou, mais c’est parce que la mécanique intime des atomes nous est insondable. On ne peut pas démonter un atome pour voir ce qui se passe à l’intérieur, comme on le ferait avec un objet mécanique. Pour nous, il nous est juste possible d’expérimenter, par le calcul et les mesures, quels sont les flux, les interactions et les niveaux d’énergie qui s’y passent. Mais en aucun cas, déceler une mécanique, une intelligence, une logique au sens où on l’entend. Parce que la mécanique d’un atome n’est pas de même nature que celle que nous connaissons. Au cœur de l’atome, ce n’est pas de la matière, un atome n’est pas fait d’atomes. On peut juste dire qu’un atome est fait de différents niveaux d’énergie, ou éventuellement de particules d’énergie. Mais encore une fois, l’énergie est d’une nature que l’on ignore et dont on ne connait pas la provenance. Pour nous, l’énergie, c’est juste une force invisible et il est difficile d’y voir une logique de fonctionnement interne, comme dans la nature où tout est constitué. Et c’est justement ce qui permet de tout constituer, qu’il nous est impossible de justifier. Mais ce n’est pas apparu comme ça par enchantement, l’énergie est le produit d’une construction comme notre réalité, mais qui n’est pas faite comme notre réalité. Et le fait que l’énergie existe est bien la preuve qu’elle a une origine, donc une histoire, mais qui n’a pas la nécessité de notre temps, celui qui fait notre histoire.
L’énergie a de grandes chances d’être l’effet d’une construction qui englobe notre réalité et qui nous est insondable, car elle transite entre deux modèles de construction différents. En sommes, nous n’appartenons pas au monde qui fait que l’énergie existe. Un peu comme le personnage d’un dessin animé dans un téléviseur à tube cathodique, qui aurait conscience de lui-même. Son monde est fait de luminophore, il comprend qu’ils sont faits d’énergie, mais il ne peut comprendre que cette énergie provient de l’électronique du téléviseur. Il est donc insensé de dire que notre monde est issu d’une singularité primordiale, si l’on ne peut pas donner de raison à cette énergie primordiale. Puis de dire qu’il n’y a pas de raison à y chercher, parce qu’il faut que l’univers existe pour qu’il y ait une raison possible… Nous sommes dans la situation de notre personnage de dessin animé, qui découvre que les luminophores énergétiques qui le constituent, sont en fait projetés d’un point originel créant son monde et qu’il ne comprend pas, c’est son au-delà. Les échelles de réalité sont tellement différentes, que chacune d’entre elles a des raisons qui ne sont pas comparables. L’énergie a sa raison d’être, qui n’est pas la nôtre. Mais c’est de sa raison d’être que nait la nôtre, par le résultat qu’elle engendre. Alors si pour nous, l’intention de Dieu trouve sa raison au cœur de l’énergie dont tout est fait, Dieu lui se situe au-delà.
En ce qui nous concerne, notre perception du temps est due à la structure du cerveau. Chaque forme de vie a donc une perception du temps qui lui est propre et qui est différente. La mouche a une notion du temps qui lui est donné par son système nerveux particulier et qui s’avère très différent du nôtre. Sa durée de vie de quelques jours seulement ne doit alors pas nous attrister. Notre mémoire fait que nous pouvons anticiper le futur, par la mémorisation de chaque instant que nous vivons. Nous donnant une notion de passé, présent et futur. C’est ce qui nous permet de vivre en cohérence avec notre environnement. Car tout ce qui est dans la nature suit les mêmes règles. Celles de la matière et de son mouvement. Mouvement permis par la gravité, qu’il faudra pouvoir expliquer un jour, si l’on veut une certaine approche de vérité. Parce que tant que l’on ignorera ce qu’elle est, on pourra imaginer bien des scénarios, sans jamais pouvoir les valider. La gravité est ce qui permet aux objets de se mouvoir, car elle permet que les objets s’attirent en déformant l’espace. Comme l’espace est ce qui permet à la lumière, en se déplaçant, de créer la notion de temps, déformer l’espace, c’est donc déformer le temps. Changeant ainsi notre perception de celui-ci.
La physique, elle, peine à s’exprimer au sujet du temps. Comme il lui est difficile de décrire comment les choses évoluent dans le temps, elle décrit plutôt comment les choses évoluent dans leur temps, les unes par rapport aux autres. Pour certains chercheurs, la réponse au temps se trouve du côté quantique ou la réversibilité des phénomènes quantiques ne serait qu’apparence. Un principe d’ordre plus profond existerait peut-être et pourrait faire émerger le temps. Pour d’autres, la réponse se trouve du côté de la gravité, qu’il faut repenser. La gravité est un grand mystère qui empêche d’unifier la physique quantique avec la physique classique. Puis pour d’autres chercheurs, il faut renoncer à fonder le concept de temps. Car dans les tentatives d’unifications, celui-ci n’apparait plus dans les équations. Nous serions alors dans un univers atemporel ou celui-ci n’émergerait qu’à l’échelle de l’Homme.
S’il y a probablement une part de vérité dans chacun de ces points de vue, en tout cas, le temps est le meilleur indice pour comprendre que les choses existent bien. Il est au cœur même de notre univers où l’espace est supposé résulter du temps, selon certains. Ce faisant, les lois de la physique sujettes au temps sont susceptibles d’évoluer en fonction de celui-ci. Autrement, la vérité sur l’univers pourrait se situer en dehors de celui-ci, chose qui ne peut être de la science…
LE COMPLEXE DE L'ORACLE